La publicité et la santé
La recherche a montré que la jusqu’à 90 % des publicités télévisées d’aliments et de boissons portent sur des produits ayant une forte teneur en sel, en lipides, en sucre ou en calories.
La recherche a montré que la publicité d’aliments et de boissons a une incidence sur :
- ce que mangent les enfants;
- leurs préférences alimentaires et leurs convictions en la matière;
- les aliments qu’ils poussent leurs parents à acheter à force d’insister;
- la hausse du taux d’obésité chez les enfants;
- l’augmentation des facteurs de risque de maladies chroniques comme le diabète, les maladies du cœur, l’AVC et le cancer.
Une saine alimentation est l’une des choses les plus importantes que nous puissions faire pour la santé en général. Les enfants méritent d’être protégés contre le caractère convaincant et envahissant de la publicité sur les aliments et les boissons en réduisant la puissance et la visibilité de ces publicités.
Les tendances en matière de santé au Canada sont plus préoccupantes que rassurantes :
- Près de un jeune sur cinq âgés de 5 à 17 ans dit consommer des boissons sucrées tous les jours.
- Près de un jeune âgé de 5 à 17 ans sur trois souffre de surpoids ou d’obésité.
- Près d’un enfant sur trois fait de l’embonpoint ou est obèse, un facteur de risque de maladies cardiaques et d’AVC.
- Les facteurs de risque de maladies du cœur et d’AVC précoces, d’hypertension artérielle et de diabète chez les enfants canadiens sont à des niveaux épidémiques.
- Sur une période de 70 ans, la consommation d’aliments transformés et hautement transformés au pays a doublé, passant de 30 % à 60 % des achats de produits alimentaires d’une famille moyenne.
- Un régime alimentaire faible en valeur nutritive est un facteur de risque majeur de maladies non transmissibles. L’alimentation à faible valeur nutritive a entraîné la mort d’environ 47 000 personnes au pays en 2016. L’alimentation à faible valeur nutritive entraîne des dépenses annuelles qui s’élèvent à plus de 26 milliards de dollars.