Santé publique : mise en contexte

Les enfants sont plus que jamais exposés au marketing commercial.

• La publicité d’aliments et de boissons destinée aux enfants au Canada est en grande partie autorégulée par les mêmes industries qui tirent profit de cette pratique!
• En 2010, l’Organisation mondiale de la santé a demandé à ses pays membres de limiter dès maintenant la publicité excessive d’aliments et de boissons destinée aux enfants.
• Soixante et un pour cent des sites Web populaires auprès des enfants font la promotion d’aliments et de boissons néfastes pour la santé.
• La majorité (jusqu’à 90 %) des aliments et des boissons commercialisés sont des produits comportant une forte teneur en sel, en lipides, en sucre ou en calories.

La recherche a démontré que la publicité d’aliments et de boissons a une incidence sur :

• Les aliments que consomment les enfants
• Leurs préférences alimentaires et leurs convictions
• Les aliments qu’ils poussent leurs parents à acheter à force de les harceler
• La hausse du taux d’obésité chez les enfants
• L’augmentation des facteurs de risque de maladies chroniques comme le diabète, les maladies du cœur, l’AVC et le cancer.

Aggravation des tendances négatives en matière de santé au Canada :

• Au pays, près de 1/3 des enfants et adolescents de 5 à 19 ans déclarent consommer des boissons sucrées chaque jour.
• L’obésité chez les enfants a quadruplé au pays depuis 1981 et, aujourd’hui, près de 1 enfant sur 3 fait de l’embonpoint ou est obèse.
• Les facteurs de risque de maladies du cœur et d’AVC précoces, d’hypertension artérielle et de diabète chez les enfants canadiens sont à des niveaux épidémiques.
• Au cours des 70 dernières années, la consommation d’aliments transformés et hautement transformés au pays a doublé, passant de 30 à 60 % des achats de produits alimentaires d’une famille moyenne.
• La majeure partie du sodium que consomme la population du pays (77 %) provient d’aliments transformés vendus à l’épicerie ou dans des établissements de restauration.